top of page

D'autres engagements : faim dans le monde et écologie

"Ici mieux se nourrir, là-bas vaincre la faim"

 

Moins de viande dans nos assiettes pour faciliter notre survie commune!

Les principaux contenus informatifs de la campagne tenaient en quelques lignes :

  1. A elles seules, les céréales effectivement récoltées pourraient nourrir convenablement tous les habitants de la planète. Si elles étaient également réparties et  mieux utilisées.

  2. Des céréales, le bétail des pays riches en consomme autant que tous les habitants de la Chine et de l’Inde réunis.

  3. Sur 100 kg de céréales produites en Europe, 70 sont consommés par le bétail européen.

  4. Utiliser des céréales pour produire de la viande est une source de gaspillage à grande échelle. Pour produire un kilo de bœuf, il faut 10 kg de céréales.

  5. L’Europe importe du tiers monde deux fois plus de produits alimentaires qu’elle ne lui en fournit.

  6. De plus en plus souvent, les aliments de notre bétail (manioc, arachide, soja, farine de poissons..) sont produits avec des terres et du travail fournis par des pays où l’on meurt de faim (Brésil, Thaïlande, Sénégal, Chili…)

  7. Chez nous et dans le tiers monde, les producteurs et les consommateurs sont de plus en plus dépendants de quelques multinationales qui contrôlent le système agroalimentaire mondial.

  8. Notre manière de produire et de consommer notre nourriture exerce sur les ressources planétaires une pression insupportable : nous devons la faire baisser. Et donc réduire notre consommation de viande. .

  9. Nous mangeons trop de viande et cette surconsommation de matières grasses nous rend malade

Mieux se nourrir_couverture.jpg

On en trouvera un exposé par exemple dans le Monde Diplomatique : «Au supermarché planétaire, les terres du tiers monde pour nourrir les pays industrialisés »,   Novembre 1982, p. 18.

Ces contenus informatifs furent largement diffusés 

Des publications, des expositions, une bande dessinée, une boîte à outils, des montages diapos, des films (Notamment « Faim ? moi, jamais ») etc. furent élaborés. Le numéro spécial de Frères des hommes "Ici Mieux se nourrir, là-bas Vaincre la faim" fut tiré à 80.000 exemplaires.

Leurs destinataires : les journalistes et les quelques 300 groupes locaux des associations nationales engagées dans la campagne  (Frères des Hommes, Terre des Hommes et Peuples solidaires).

La campagne fut lancée le 18 Oct. 1981, Journée mondiale de la faim dans le monde.

Les thèmes furent largement repris par la presse nationale, régionale et la télévision.

Des critiques, il y en eut :

des producteurs de viande, de certains secteurs de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA), des fabricants d’aliments pour bétail.

Il y en eut aussi de Pascal Bruchner. Dans son livre « Le sanglot de l’homme blanc » (Seuil 1982), il prend longuement la campagne comme cible. Tout à son souci de fustiger le sentiment de culpabilité, il ne se préoccupe guère des informations documentées et chiffrées qui avaient été diffusées.

Il reste qu’aujourd’hui (en 2019), il est devenu banal d’affirmer qu’il est urgent de réduire notre consommation de viande et plus largement de faire baisser la pression que notre manière de produire/ consommer de la nourriture fait peser sur notre survie commune.

cf. Pourquoi la viande est-elle si nocive pour la planète ? in Le Monde du 11 décembre 2018

#UrgenceClimat. Les 323 millions de tonnes de viande produites dans le monde ont un impact majeur sur le réchauffement, la déforestation et la consommation d’eau...

bottom of page